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L’analyse des risques, une étape primordiale du projet d’automatisation

Sécurité

L’analyse des risques, une étape primordiale du projet d’automatisation

Faire appel à un cobot peut se faire en un claquement de doigts mais avant tout, il est nécessaire de créer un projet d’automatisation, afin de définir clairement les besoins de l’entreprise, de déterminer comment le cobot pourra y répondre et faire une analyse de l’environnement de travail dans lequel l’utilisateur opérera. Cette première étape est importante pour décider de quel modèle de cobot est le plus adapté à la tâche ciblée. Par ailleurs, il faut évaluer quels sont les risques pour la santé et pour la sécurité des travailleurs posés par son intégration. C’est l’étape d’analyse et d’appréciation des risques qui permet d’identifier ces points.

Obligatoire, l’analyse des risques consiste à déterminer les limites de la machine, recenser les dangers associés à son utilisation, la gravité d’éventuels contacts, les nuisances liées à l’environnement de travail, le degré de compétence, etc.

Pour mener cette dernière à bien, le gouvernement français, par l’intermédiaire de la Direction Générale du Travail, a publié en 2017 un excellent guide de prévention qui revient sur chaque étape de l’analyse des risques mais également sur l’intégralité du processus d’intégration du cobot.

Cette étape peut être menée en interne si l’entreprise dispose de compétences pour le faire. Le plus souvent, surtout dans le cadre d’un premier projet, cette étape sera confiée à un intégrateur dont la mission sera de s’assurer de la pertinence du choix du robot collaboratif et de livrer une installation « clé en main » de ce dernier en s’occupant de tous les aspects techniques de l’intégration, dont l’analyse des risques.

 

Par exemple, l’installation de deux cobots effectuant la même tâche change du tout au tout en fonction de l’endroit où ils travaillent, des matériaux qu’ils manipulent, de l’agencement de la chaîne de production, de la température ambiante ou de leur proximité avec les opérateurs. Il faut prendre en compte les risques liés aux mouvements du cobot, à l’outillage de ce dernier (une ventouse de préhension ne pose pas le même danger qu’un effecteur de vissage), aux risques environnementaux et risques d’écrasement. D’autres paramètres comme l’accessibilité au cobot lors des besoins de maintenance, ainsi que les seuils de douleurs, pour lesquels on se réfère à la norme ISO/TS 15066 qui compile les résultats des travaux de recherche sur ce sujet, sont aussi à prendre en compte.

Une fois ces risques identifiés, ainsi que leur fréquence ou leur gravité, l’intégrateur établit une liste d’actions, qui font appel aux quatre principes majeurs de mise en sécurité mentionnés précédemment. C’est la combinaison de ces quatre principes qui permet de créer une application robotique évoluant en toute sécurité dans l’environnement de travail.

Il faut aussi noter que la prévention reste une des stratégies les plus efficaces pour la réduction des risques. Une formation à la robotique collaborative proposée aux collaborateurs en amont fait baisser de façon importante le niveau de risque en les préparant à l’arrivée du cobot.

(Source: blog.universal-robots.com)

 

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